« Réussir sa carrière, avoir une vie sociale épanouie, être bienveillant avec soi-même, tout en remplissant ses responsabilités… » Qui n’a jamais ressenti le poids de ces injonctions omniprésentes ? À Paris, où le rythme est soutenu et où la performance (deadlines, réunions, métro, loyers, compétitivité) se mêle au culte de “l’épanouissement”, la pression d’être performant et authentique à la fois peut devenir oppressante. Ces multiples « il faut » créent une dissonance intérieure et nourrissent souvent un profond mal-être.

D’où viennent ces injonctions ?

Nos « il faut » ne naissent pas de nulle part. Ils s’enracinent dans des discours hérités :

• « Il faut réussir » — voix intériorisée d’un parent ou d’un milieu valorisant l’excellence (prépa, concours, grandes écoles, carrières “prestigieuses”).
• « Il faut être fort » — défense apprise contre la vulnérabilité, là où l’émotion n’avait pas sa place.
• « Il faut s’intégrer » — désir d’être reconnu dans un environnement exigeant (entreprise, réseau, codes sociaux parisiens).

À Paris, beaucoup se retrouvent pris entre conformisme (répondre aux attentes implicites) et authenticité (rester fidèle à soi). Cette double exigence nourrit l’impression d’être “à côté de sa vie”.

La psychanalyse pour se réapproprier son désir

La psychanalyse lacanienne ne cherche pas à “corriger” des comportements : elle questionne ces injonctions. Que protègent-elles ? À quoi servent-elles dans votre histoire ?
La question pivot devient : « Qui seriez-vous si vous n’aviez rien à prouver ? »
Mettre des mots sur ces exigences souvent inconscientes permet de distinguer ce qui relève de votre désir de ce qui vient du regard de l’Autre.

Exemple clinique

Marc, cadre à La Défense, consulte après une crise d’anxiété. Il se sent sommé d’atteindre des objectifs ambitieux, d’incarner la réussite auprès de ses proches, tout en restant “cool” et disponible.
Au fil des séances, il repère que ses choix sont dictés par un idéal paternel d’excellence et d’autonomie, au détriment des affects. En revisitant cette histoire, il reconnaît que ce scénario n’est pas le sien : il peut renoncer au perfectionnisme constant, choisir un rythme plus juste, et laisser exister ses limites sans s’effondrer. La pression se relâche.

Reprendre la main sur sa vie

Les injonctions ne disparaissent pas d’un claquement de doigts, mais on peut les interroger et trier entre ce qui nous appartient et ce qui nous a été imposé. Il ne s’agit pas de renoncer à ses ambitions, mais de les redéfinir depuis son propre désir.

La psychanalyse offre un espace de liberté où écouter ce désir, sans jugement. En se dégageant des « il faut », chacun peut retrouver une sérénité et construire une existence qui reflète qui il est — pas ce que les autres attendent.

Si vous sentez le poids de ces injonctions dans votre quotidien à Paris, il est possible d’ouvrir un travail de compréhension et de réappropriation de vos choix. Psychanalyste lacanien à Paris (11e), je vous accueille pour avancer vers une vie plus libre et singulière.Si vous sentez le poids de ces injonctions dans votre quotidien à Paris, il est possible d’ouvrir un travail de compréhension et de réappropriation de vos choix. Psychanalyste lacanien à Paris (11e), je vous accueille pour avancer vers une vie plus libre et singulière.